Présentation et Organisation

Historique de la lutte contre le paludisme

  • Plusieurs événements ont marqué la lutte contre le paludisme en Guinée :
EN 1970 En 1975 En 1987 En 2001 En 2003 En 2005 En 2008 En 2009 En 2010 Entre 2012-2016

En 1970 , Élaboration d’un document de politique de lutte contre le paludisme orienté vers le mouvement mondial d’éradication du paludisme qui s’articulait sur l’administration de la chloroquine et la pulvérisation d’insecticides. Plus tard, c’est la création d’un projet de lutte contre le paludisme et la mise en place d’un laboratoire central dont la fonction essentielle était de former les techniciens de laboratoire et les entomologistes. A l’image des autres pays, la mise en œuvre de la lutte anti vectorielle n’a pas permis l’objectif ambitieux de l’éradication du paludisme.

En 1975 , Avec l’appui de l’OMS, mise en place des zones d’application dans les localités de Bentourayah et de Béréiré dans les districts sanitaires de Coyah et de Forécariah à des fin d’études entomologiques et parasitologiques qui ont permis d’identifier et de cartographier les vecteurs et les parasites du paludisme.

En 1987 , Création et mise en œuvre d’un projet intégré de lutte contre les maladies transmissibles de l’enfance, CCCD (maladies évitables par la vaccination, diarrhée et paludisme) dans les districts sanitaires de Conakry, Kindia et Télimélé.

En 1987 , Lancement du PEV/SSP/ME  dont les interventions essentielles ont contribué au renforcement du système de santé permettant ainsi de mettre à échelle la prise en charge des cas de paludisme, la prophylaxie à la chloroquine chez la femme enceinte et l’assainissement.

En 2001 , Elaboration de la politique nationale de lutte contre le paludisme suite aux recommandations du Sommet d’Abuja de 2000 et du plan stratégique de 1ère génération (2001-2005) visant l’atteinte des objectifs d’Abuja (réduction de 50% de la morbidité et mortalité des enfants de moins de 5 ans).  La faiblesse du système de santé, les difficultés de mise en œuvre et la faiblesse de financement malgré l’obtention de la première subvention du Fonds Mondial (R2 en 2003) n’ont pas permis d’atteindre l’objectif fixé.

En 2003 , Réorganisation de l’organigramme du Ministère de la santé qui a abouti à la création du programme national de lutte contre le paludisme suivant l’Arrêté  N° A/2003/7482/MSP/SGG du 7 octobre 2003

En 2005 , Suite à l’apparition et l’extension de la chloroquino-résistance, révision de la politique et adoption des CTA pour le traitement des cas simples et du TPI à la SP pour la prévention chef la femme enceinte.

Élaboration du plan stratégique de 2ème génération (2006-2010) : le pays a souscrit à la Déclaration d’Abuja de 2006 sur l’accès universel aux soins/services sociaux de base. Obtention de la deuxième subvention du Fonds mondial (R6) pour le financement de la mise échelle des CTA, des TDR et des MILDA.

En 2008, Révision et adoption du document de politique nationale de lutte contre le Paludisme et mise en place des CTA dans les formations sanitaires publiques.

Le 2009 , Organisation de la première campagne de distribution de masse des MILDA intégrée à la vaccination contre la rougeole et distribution de Vitamine A.

La mise en œuvre du plan stratégique 2006- 2010 a permis la mise à échelle des CTA et du TPI mais les difficultés rencontrées n’ont pas permis d’introduire les TDR et la distribution de routine des MILDA.

Le 2010 , Obtention de la troisième subvention du Fonds Mondial (R10), qui a été consolidé en 2013 avec la subvention du NFM.

Première Revue de Performance du programme aboutissant à l’élaboration du plan stratégique de 3ème génération 2013-2017 dont la mise en œuvre a permis  la mise à échelle jusqu’au niveau communautaire du diagnostic par le TDR, de la prise en charge des cas simples par les CTA et des cas graves par les dérivés de l’Artémisinine. Il a également permis   le renforcement de la prévention par l’organisation de deux  campagnes nationales de distribution de masse des MILDA, la mise à échelle de la distribution de routine en CPN, le renforcement du TPI et la mise en œuvre de deux campagnes de Chimioprévention du paludisme saisonnier dans 8 districts sanitaires.

I. MISSIONS ET VALEURS

  • La mission du PNLP est de mettre en œuvre la Politique de lutte contre le paludisme en Guinée. Dans sa vision le PNLP travaille en synergie avec l’ensemble des secteurs afin que le paludisme ne soit plus un fardeau qui freine le développement socio-économique du pays.Cette vision est sous tendue par des valeurs essentielles que sont : le travail en équipe, l’efficacité dans la rapidité et la persévérance dans la discipline guidés par des valeurs d’équité et d’éthique dans toutes les actions.

II. ORGANISATION

  • Le PNLP comprend
    La Coordination
    Les Bureaux
    La coordination est assurée par le Coordonnateur assisté d’un Adjoint, d’un auditeur interne et du secrétariat.Il existe 6 Bureaux:

    • le Bureau Administratif et financier
    • le Bureau Partenariat, Promotion de la Lutte contre le Paludisme
    • le Bureau Lutte Anti Vectorielle
    • le Bureau Prise en charge, Formation et de la Prévention médicale
    • le Bureau Approvisionnement et Gestion des stocks
    • le Bureau suivi Evaluation et surveillance épidémiologique

III. FONCTIONNEMENT

  • a- La coordination
    a réunion de coordination se tient une fois par semaine ; elle regroupe le Coordonnateur, son adjoint, les chefs de bureaux, l’auditeur interne et l’assistante. Les chefs de bureaux tiennent des réunions hebdomadaires avec les membres de leurs bureaux. L’unité de coordination qui regroupe tout le personnel du PNLP se réunit une fois par mois, ou chaque fois de besoin pnlpr convocation du coordonnateur. Tous les trois mois, le Coordonnateur rencontre les partenaires stratégiques du PNLP. Cependant, suivant le contexte, le calendrier institutionnel ou événementiel, le coordonnateur peut organiser des rencontres avec les personnes ou services intéressés par le supjet.
  • b- Les points focaux
    Pour le suivi de l’exécution des activités de lutte contre le paludisme dans les districts sanitaires, des membres de l’unité de coordination ont été désignés comme points focaux. Chaque point focal a en charge un certain nombre de districts. C’est ainsi que ces points focaux, en plus de leurs tâches quotidiennes, ont pour rôle d’aspnlprer le pnlpivi de la réalisation des activités dans les districts et de répondre aux sollicitations des équipes cadre de districts en vue de leur permettre de résoudre leurs problèmes.
  • C- Les commissions
    Le PNLP dispose de commissions techniques pluridisciplinaires et multi sectorielles qui apportent leur expertise et accompagnent le programme dans l’accomplissement des missions décrites par le plan stratégique.
    Ces commissions sont :
    a) La commission de la formation
    b) La commission de la recherche
    c) La commission des Interventions à Base
    d) La commission chargée du suivi et de l’évaluation